Vers 1860, Désirée Pommier, enfant de la paroisse, était institutrice à Treffendel, elle exerçait dans une maison du bourg. L’abbé Coignard, recteur, voulait confier l’école à une congrégation. Désirée se démit de ses fonctions, et, pour vivre, elle monta un petit magasin.
Les religieuses de Rillé (Fougères) occupèrent la maison de l’ancienne institutrice… mais le local devint vite insuffisant. Mlle Treluyer du Quillier, religieux de Saint-Gildas-des-Bois, et propriétaire du manoir situé derrière l’église, consentit à en faire don, sous réserve que sa congrégation prenne la direction de l’école. Ce qui fut fait, sans doute, en 1871…
Trouvant cette maison trop fastueuse, et peu conforme à leur règle, les Sœurs de Saint-Gildas cédèrent leur place aux Sœurs de l’Immaculée de Saint-Méen-le-Grand, en 1874. Elles y resteront jusqu’à la fermeture définitive de l’école, en 1958, non sans avoir connu moult démêlés avec l’administration, au moment de la séparation de l’Église et de l’État (1905).
Entre-temps, ce bâtiment construit en 1835 par un châtelain de la Mayenne, avait appartenu à Monsieur rosé, de 1845 à 1865... à différents propriétaires, tous favorables au maintien et au développement de cette école.
Ce n’est qu’en 1954 qu’il fut acheté par le diocèse, pour être revendu à Monsieur et Madame Yris en 1962, qui sans en modifier l’aspect extérieur l’on remarquablement aménagé. Il conserve sa belle allure de manoir du XIXème siècle.
Au cours de la dernière guerre, la petite classe fut réquisitionnée à trois reprises pour les réfugiés du Nord et occupée une journée par les troupes allemandes.
Extrait du Livret Treffendel au Passé simple